
Chaque année l’Organisation Non Gouvernementale (ONG) internationale, Reporters Sans Frontières (RSF) sur la base des données liées à l’exercice de la profession de journaliste dans chaque pays du monde fait son bilan. Pour le compte de l’année 2016, le Bénin a considérablement regressé.
En décembre 2016, Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé la fermeture arbitraire, en l’espace de 48 heures, de quatre médias audiovisuels proches de l’opposition, par la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication béninoise. Depuis l’accession au pouvoir en mars 2016 du nouveau président Patrice Talon, les activités de l’opposition ne sont plus couvertes par la télévision d’État. Néanmoins, les journalistes béninois bénéficient d’une liberté d’expression certaine et, même s’il arrive que certains soient poursuivis et condamnés, les peines prononcées ne sont que rarement effectuées. Le code de la communication, voté en janvier 2015, dépénalise également les délits de presse, à l’exception de l’offense au chef de l’État et l’atteinte à la sécurité nationale. Outre ces arguments avancés , (RSF) dénonce je cite « le contrôle permanent de la télévision publique par le pouvoir ».
Le Grand Angle avec (RSF)