
Il est de ces Béninois qui ne savent pas se contenter d’être heureux tout seul .Ils s’interdisent même de vivre douillets dans le bonheur à eux procuré par le tout puissant, quant bien même ceci n’est que le fruit de nombre d’années de travail acharné et de sacrifices douloureusement consentis. Samuel Dossou Aworet est de ceux-là.
PDG du groupe Pétrolin, l’homme d’affaires dont la réputation n’est plus à faire dans le domaine des grands investissements à l’international, a décidé de mettre au service de son pays, un des projets les plus ambitieux et les plus novateurs de son époque, pour l’intégration socioéconomique des pays de l’Afrique de l’ouest et même au-delà. Le projet « EPINE DORSALE » constitué de cinq composantes à savoir un port minéralier et commercial en eau profonde à Sèmè-Podji situé à environ 20km de Cotonou et 70 km de Lagos , la capitale économique du Nigéria ; une ligne ferroviaire reliant le port de Sèmè à Cotonou–Parakou–Dosso-Niamey, long de 599km, pour consolider les échanges économiques entre le Bénin et le Niger ; plusieurs ports secs dont celui de Parakou déjà construit, destinés à servir de relais dans le trafic ferroviaire et à constituer des pôles de regroupement des marchandises sur le parcours ; un aéroport international à Sèmè Kraké à 10 km de la frontière bénino-nigériane ,25 km de Cotonou et 70 km de Lagos, et qui va capter une partie du flux du trafic nigérian et aider à désengorger l’aéroport international Bernardin cardinal Gantin. Enfin la dernière composante ce beau projet, est faite de diverses installations et infrastructures annexes et connexes.
Pour l’exécution diligente et sans tracasserie de ce projet, le groupe Pétrolin a conclu avec l’État béninois une convention cadre de Partenariat Public Privé et d’investissement le 25Janvier 2010, précédé d’un avis favorable de la part des autorités béninoises et matérialisé par des mandats et protocole d’accord. Avec autant de précautions, le groupe Pétrolin pouvait passer aux actions, du moins croyaient les responsables du groupe avec à leur tête le PDG Samuel Dossou Aworêt. C’était sans compter avec le génie du mal qui sommeille chez certains de ses compatriotes.
Avant la conclusion de l’accord cadre sus mentionné et dans le cadre de la mise en concession du corridor ferroviaire entre le Bénin et le Niger qui passe pour le groupe Pétrolin par la restauration, l’extension et l’exploitation du réseau ferroviaire, le groupe a soumissionné à l’appel d’offres international n°5498 /MDCPTTP-PR/MTAC/DC/SG/OCBN, lancé par le Bénin et le Niger, le 04 Aout 2008 et dont il a été déclaré adjudicataire, par lettre N°001/2010.MTTTATP/PR/CPC, du 22 Juillet 2010 à lui notifiée par les deux États.
Fort de tout ceci, le groupe Pétrolin pouvait logiquement prétendre à la signature de la convention de concession. Malheureusement après moult tentatives, cette convention ne sera pas signée avec lui, et surgira le groupe Bolloré comme « partenaire stratégique » imposé dans le projet avec la bénédiction curieuse des deux États. Ce à quoi le groupe Pétrolin, malgré sa qualité d’adjudicataire a consenti. Un accord de confidentialité dût naitre entre les deux désormais partenaires pour que le groupe Pétrolin verse à son vis-à-vis tous les résultats des études préalables faites à coup de milliards mais avec l’engagement pour le groupe Bolloré de ne prendre aucun contact avec les États sans en référer au groupe Pétrolin. Mais en Février 2014, foulant ses engagements au pied, le groupe Bolloré va initier et signer à Paris, avec la République du Bénin et la République du Niger, un mémorandum d’application portant création d’une société de projet dénommée Bénin-Niger Rail Infrastructure, qui a pour objet « les travaux de réhabilitation et de construction, la maintenance, l’entretien et l’exploitation des infrastructures et du matériel ferroviaire sur la ligne des chemins de fer Cotonou Parakou Dosso Niamey. Depuis lors plus aucun engagement ne sera respecté vis avis de l’adjudicataire, le groupe Pétrolin. Des artifices vont alors s’enchainer avec la complicité des deux États comme par exemple en Avril 2015, l’élaboration et le paraphe par les représentants du groupe Bolloré et ceux des représentants des deux Etats mais en toute discrétion, de documents relatifs à la convention de concession, la signature par les premiers ministres béninois Lionel Zinsou et nigérien Brigi Rafini de la convention de concession pirate d’exploitation, et de construction des infrastructures du chemin de fer reliant Niamey à Cotonou avec le groupe Bolloré.
Face à tant d’exactions et de bien d’autres encore plus criards ,le groupe Pétrolin s’est pourvu devant la justice qui lui a donné raison le 19 Novembre 2015 par l’arrêt N°11/RC/2015 par lequel elle déboute l’État béninois et le groupe Bolloré ordonnant la cessation de tous les actes entrepris par Bolloré dans le cadre de la réalisation du projet épine dorsale .Avec l’avènement du nouveau départ ,le Président Patrice Talon a pris l’engagement de régler la situation au mieux des intérêts du Bénin ,mais surtout dans un esprit d’équité .
Connu pour ces genres d’actes et s’en cachant à peine, le groupe Bolloré, s’enfonce chaque jour qui passe dans des actes peu orthodoxes comme le recours ignoble à certains organes d’information spécialisés dans les marchandages pour saboter l’image du respectable groupe Pétrolin. Un groupe qui pourtant a fait ses preuves à travers le monde et, est prêt encore à le faire ici, si l’occasion lui est donnée. Le groupe Pétrolin dispose tant de la capacité financière que de toute l’expertise requise pour la réalisation diligente et efficiente du projet épine dorsale .Que tout esprit se le tienne pour dit.
La rédaction